Blog de Ascensión Tejerina. "Nunca dudes de que un pequeño grupo de ciudadanos pensantes y comprometidos pueden cambiar el mundo. De hecho, son los únicos que lo han logrado". Margaret Mead
domingo, 20 de diciembre de 2009
sábado, 19 de diciembre de 2009
jueves, 17 de diciembre de 2009
Masonería
En España, me da, la masonería todavía anda con los pañales puestos, y en ocasiones meando fuera de tiesto. Lo que no quiere decir que no haya buenos masones que predican y ejercen el espíritu filantrópico característico de la Orden, por encima de las medallas que parece algunos de sus miembros gustan de colgarse. Y es que, hubo un tiempo en que la masonería estuvo perseguida en nuestro país; hay quien dice que a causa de una rabieta, porque el dictador –el último– quiso ser un hermano más de “los hijos de la viuda”, y sus hombres más influyentes –entre los que se encontraba su propio hermano Ramón Franco, éste sí de sangre–, le invitaron a que cambiara de acera y se afiliara a otro colectivo discreto. De aquellos días, de las confabulaciones judeo-masónico-comunistas poco es lo que queda. Y sin embargo la masonería actual, la que acude a los grandes y pequeños eventos, parece portar los mandiles como parte de una parafernalia que viste; porque parece que eso de ser masón –dependiendo del nombre, claro está– queda bien.
sábado, 12 de diciembre de 2009
De Javier Otaola - Cosmovisiones y Convivencia
lunes, 7 de diciembre de 2009
lunes, 23 de noviembre de 2009
domingo, 15 de noviembre de 2009
¨Le Grand Orient n'exclut plus la mixité¨
« Le Grand Orient n’exclut plus la mixité »
GUTIERREZ,RICARDO; DORZEE,HUGUES
Mercredi 21 octobre 2009
L’invité Bertrand Fondu
Une commission interne à la principale obédience maçonnique conclut à la possibilité d’initier des femmes. Le Grand Maître l’a confié au « Soir ».
Bertrand Fondu est Grand Maître du Grand Orient de Belgique, principale obédience maçonnique du pays. Ce soir, il tient conférence au Mundaneum (1). Alors qu’un vif débat sur la mixité anime son institution, il nous a reçu, au siège du Grand Orient, 79, rue de Laeken, à Bruxelles. Il s’exprime à titre personnel rappelant que « tout maçon est libre et chaque loge souveraine ».
Les maçons sortent de leurs temples, ils communiquent...
Ce n’est pas une stratégie. Ni du prosélytisme. Notre institution a plus de 175 ans. Nous devons nous assumer publiquement, dire ce que nous sommes – pas une bande de gangsters ! – et ce que nous faisons. La démocratie et la maçonnerie forment un couple intimement lié. Sans elle, nous ne pourrions exister. Dans les Etats totalitaires ou théocratiques, cette expression incontrôlée et libre de la pensée n’est pas imaginable.
Vous prônez l’émancipation, mais refusez l’initiation de femmes. Misogynes ?
Nous l’avons été. Mais depuis 2001, nous acceptons la visite des sœurs initiées dans les loges des obédiences mixtes ou féminines. C’est un premier pas symbolique vers la reconnaissance de l’égalité hommes-femmes.
Avant l’initiation de femmes ?
La tradition pèse. Certains frères éprouvent encore des difficultés à envisager la mixité. Pour ce qui me concerne, les soeurs sont des frères comme les autres. Mais le fait que les hommes souhaitent rester entre eux n’est ni illégal ni contraire aux droits de l’homme, ni méprisant.
Derrière l’espace de réflexion, il y a le petit verre au bar du temple, comme au Rotary ou après le foot...
Sans doute : le côté clubs anglais, entre hommes, l’héritage des loges militaires anglo-saxonnes...
Dimanche, la féminisation du Grand Orient était à l’ordre du jour de l’assemblée des Vénérables Maîtres...
En février, le Grand Collège, qui réunit les Vénérables Maîtres issus des 109 loges, a institué une commission de 12 membres qui a mené une consultation. Ce rapport juridique de 40 pages, dont nous avons pris connaissance dimanche, conclut à la possibilité d’instaurer la mixité. Possible, mais souhaitable ? La question est soumise aux 109 loges, où le débat doit vivre. Il faudra trancher pour mars 2011. Nous avons le temps.
La maçonnerie souffre d’une image désuète. L’âge moyen des apprentis avoisine la quarantaine, 60 ans pour les maçons. Peu de membres sont issus des classes populaires...
Nous devons rajeunir nos rangs, assurer la transmission de l’héritage, élargir les cercles de connaissances. De nos jours, les gens se lancent plus tard dans la vie active. Avant 35-37 ans, un individu a rarement l’occasion de s’investir dans son perfectionnement. Personnellement, j’ai deux filleuls. Je m’efforce de perpétuer la démarche maçonnique. Nous enregistrons aussi des candidatures spontanées. Au bout du compte, nous parvenons à maintenir la barre des 10.000 membres.
Que diriez-vous à un non-initié pour le convaincre ?
Qu’il dépasse les clichés : une société obscure, clanique, pourrie, etc. L’initiation est une expérience magnifique. Unique, à l’image de chaque humain. Comme une belle lumière, un beau poème. Il y a une part de raison, d’irrationnel et d’émotion.
Que vous inspire la génuflexion d’Albert II, face au pape, à la cérémonie de canonisation du père Damien ?
Au début, j’en ai ris. Puis je me suis dit que c’était ennuyeux mais guère surprenant. Albert II agenouillé et Paola portant l’uniforme blanc des reines catholiques : où est le sens de l’Etat ? S’incline-t-il devant le Chef d’Etat du Vatican ou devant le représentant du Dieu des catholiques sur Terre ? Cette confusion des rôles est troublantes. Car, par delà leurs convictions religieuses, je ne suis pas sûr que la Nation se reconnaisse dans cette image.
Le Grand Orient a diffusé un communiqué, en avril, s’inquiétant du risque de voir la conférence internationale Durban II pénaliser le blasphème...
Le phénomène est inquiétant. Nous faisons face à un « sous-marinage », par l’entremise de personnages comme Tariq Ramadan qui font passer des idées dangereuses sous le vernis d’un langage soft.
Peu de sorties sur d’autres thèmes, comme les sans-papiers…
Ces débats se tiennent, en loge. Ils ont été intenses à l’époque de la loi sur l’euthanasie. Ils le sont aujourd’hui sur le port du voile. Ceci dit, nous ne sommes pas là pour réagir à tout va. Pourquoi voudriez-vous que nous répétions ce que d’autres, comme le Centre d’action laïque, expriment parfaitement. Je ne cherche pas les créneaux porteurs. Et prendre position sur certains thèmes pourrait s’avérer contre-productif. L’un de mes prédécesseurs a déclaré que l’ennemi de la franc-maçonnerie n’était plus l’Eglise, mais l’extrême droite. Résultat : le Vlaams Belang a immédiatement demandé la révocation des Conseillers d’Etat qui seraient maçons. Sans succès.
Votre avis sur le port du voile ?
Nous avons échappé à la ghettoïsation à l’anglo-saxonne. Evitons de céder au « sous-marinage », à la pression des islamistes qui voudraient faire croire que la démocratie se réduit au droit de blesser les autres. Si je me balade à Bruxelles avec un chapeau de Gille de Binche, je ne pose pas un acte politique. La question n’est pas d’interdire le voile, surtout pas au sein d’un Parlement, mais de permettre à chacun de faire le pas qui le rend égal à l’autre. Une priorité, à l’école ! Les armes de l’égalité n’ont pas pour but d’interdire, mais d’intégrer.
Dialogue plutôt que conflit ?
Nous n’avons pas de problème à dialoguer avec les protestants ni avec les juifs. Les catholiques sont prêts à débattre aussi. Nous abordons la « communauté » musulmane avec ce même souci de dialogue, plutôt que de partir d’un principe d’interdiction du voile. Tout ne se règle pas par le droit, qui n’est pas toujours un vecteur de progrès. Misons d’abord sur le dialogue. Nous avons d’ailleurs des frères d’origine marocaine et turque, au Grand Orient.
La franc-maçonnerie est-elle l’antichambre de la politique ?
C’était le cas, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. La franc-maçonnerie était une cellule du parti libéral, à l’époque de la confrontation avec le parti catholique. Ces derniers temps, l’homme politique est presque devenu persona non grata, au Grand Orient. C’est excessif. Ils font partie de la société. Pourquoi les exclurait-on des loges ?
Pour éviter les collusions ?
Abuser de sa qualité de franc-maçon pour se voir attribuer un job dans le cabinet politique d’un frère, ce n’est pas acceptable. Je n’ai évidemment pas la certitude que ce type d’écart n’existe pas. Comme dans tout groupe humain. Ce n’est pas propre à la maçonnerie.
Et quand un frère inculpé se trouve face un magistrat ?
On a soupçonné l’homme d’affaires carolo Robert Wagner, inculpé de corruption active, de bénéficier de la mansuétude de magistrats franc-maçons. Il a été acquitté, mais la présidente du tribunal n’était pas franc-maçonne. Depuis la réforme de la justice maçonnique, en 2001, suite aux soubresauts de l’affaire Dassault-Agusta, tout frère inculpé peut être écarté des travaux en atelier. Il est « mis en sommeil ». S’il est condamné, un procès maçonnique se tient nécessairement, une « mini cour d’assises ».
Le maçon bénéficie d’un réseau d’influence…
Ne tournons pas autour du pot. Le lien maçonnique m’offre un beau carnet d’adresses. Mais comme en bénéficierait tout membre d’un cercle, maçon ou pas. Ceci dit, je suis persuadé que je ne me suis pas fait un client en plus, en tant qu’avocat. Je ne crois pas au « pouvoir du tablier ». Même pour trouver un boulot.
Quel est votre combat essentiel, au XXIe siècle ?
La laïcité. Ce qui ne signifie pas le combat contre les religions. Notre Grand Maître Théodore Verhaegen était anticlérical, mais croyant. Nous avons aussi beaucoup à apprendre de nos frères en Turquie et au Maroc. On m’a interpellé un jour en me demandant si l’existence d’un parti islamique modéré en Turquie était, à mes yeux, plus insupportable que l’existence du CD&V en Belgique. Bonne question…
(1) « Quelles perspectives pour le propos maçonnique en ce début de XXIe siècle ? ». A 19 heures, 76, rue de Nimy, à Mons (tél. : 065-31.53.43). Dans le cadre du 100e anniversaire de l’attribution du Prix Nobel de la Paix à Henri La Fontaine.
REPÈRES
Origines. La franc-maçonnerie moderne a près de 300 ans. Elle descend, de façon symbolique, des maçons constructeurs du Moyen Âge qui se déplaçaient à travers l’Europe pour y bâtir édifices religieux ou profanes.
Objet. Frères ou sœurs, les membres de cette organisation se sont donnés comme but d’œuvrer au progrès de l’humanité.
Devenir maçon. Le plus souvent, l’entrée en maçonnerie se fait par l’entremise d’un « parrain », membre d’une loge. Le candidat doit manifester sa volonté par écrit. Si la demande est prise en considération, la loge engage un processus d’initiation. Au terme d’un certain nombre d’étapes, le dossier est mis aux voix. S’il est élu, le néophyte devient « frère ». Il est apprenti, avant d’accéder éventuellement aux rangs de compagnon, puis de maître.
Le secret. L’engagement pris par le profane en devenant maçon le contraint à ne pas révéler aux « non-maçons » le contenu des délibérations de son atelier.
La bible. En 1723, le pasteur presbytérien écossais James Anderson coordonne la rédaction des Constitutions. Un des ouvrages de référence philosophique des maçons.
En Belgique. Sur 22.000 francs-maçons, 10.000 adhèrent au Grand Orient (109 loges). Avec trois autres obédiences – la Grande Loge féminine de Belgique (34 ateliers), la Grande Loge de Belgique (70) et la Fédération belge du Droit humain (95) –, le Grand Orient partage un site internet (mason.be). La confédération Lithos (huit loges), créée en 2006, et la Grande Loge Mixte de Belgique (6 ateliers), fondée cette année, affichent les mêmes valeurs : liberté absolue de conscience, lutte contre les dogmes et les sectes, combat pour l’égalité, la démocratie et la laïcité. Ces obédiences sont adogmatiques, contrairement à la Grande Loge régulière de Belgique (44 ateliers) qui croit en Dieu, Grand Architecte de l’Univers, et interdit le débat politique ou religieux en loge (glrb.org). Pour en savoir plus : le Blog Maçonnique (hiram.be).
Bertrand Fondu, 55 ans, est Grand Maître du Grand Orient de Belgique, principale obédience maçonnique
Bertrand Fondu, 55 ans, est Grand Maître du Grand Orient de Belgique, principale obédience maçonnique du Royaume, avec 10.000 membres et 109 loges. Avocat aux barreaux de Mons et Charleroi, il a été formé à l’athénée de Morlanwelz puis à l’Université libre de Bruxelles. Il est le premier universitaire dans sa famille. Abonné à « Charlie-Hebdo », il est membre du PS depuis 1973. Il a été échevin de la culture à Morlanwelz, commune où son père assumait la fonction de secrétaire communal. Initié en 1996, il est membre des Droits de l’Homme, la loge 84, à Mons. Il a été élu Grand Maître le 16 mars 2008, pour un mandat de trois ans non renouvelable.
jueves, 12 de noviembre de 2009
Conférence de l ’Union Maçonnique Médi terranéenne
Dr. Ina Pipéraki Veni se, 6-8 Novembre 2009
« La franc-maçonnerie a-t-elle vraiment un message à adresser aux nouvelles
générations dans ce cadre actuel d’une profonde crise morale et économique ?
Ina Pipéraki
GSAE, adj.
1 Samuel Huntington, “The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order”, (1996).
1. «Atlas de civilisations», Le Monde Hors-série, Coédition « La Vie - Le Monde », 2009-2010.
2. Stiglitz Joseph E., Sen Amartya, Fitoussi Jean-Paul, «Rapport de la Commission sur la mesure des
performances économiques et du progrès social», 14 septembre 2009.
3. «Repenser la planète finance: regards croisés sur la crise financière », Le Cercle Turgot, sous la
direction de Jean-Louis Chambon, «Les Echos Editions et Groupe Eyrolles, 2009.
4. Helle Damgaard Nielsen, ITUC Polisy Research Officer, « La crise économique et financière
mondiale et son incidence sur les jeunes », blog des Jeunes de la CSI, 1 septembre 2009.
5. « Enquête mondiale : comment les jeunes voient leur avenir », L’Express, 2/1/2008.
6. « La Commission souhaite mieux intégrer les jeunes dans la société », IP/07/1281, 5 septembre
2007.
7. Samuel Huntington, “The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order”, “Le Choc des
Civilisations et le Nouvel Ordre Mondial”, (1996).
domingo, 18 de octubre de 2009
Franc-Maçonnerie Magazine

En novembre paraîtra le magazine “Franc-Maçonnerie Magazine N°1″ dans tous les magazins de presse : une belle ouverture et extériorisation….Longue vie à ce magazine
sábado, 10 de octubre de 2009
La Masonería y Andalucía
LA MASONERÍA Y ANDALUCÍA
Desde el siglo XIX la Masonería y los masones han desempeñado un papel de no escasa relevancia en la Historia de España. Lejos de ser una “secta” al servicio de oscuros “Poderes Secretos”, como las calificó el absolutismo primero y el franquismo después, las Logias masónicas fueron verdaderas escuelas de formación de ciudadanos, discretos espacios de libertad donde fue germinando y desarrollándose una peculiar forma de sociabilidad y fraternidad, basada en la defensa del librepensamiento, del laicismo y de lo que hoy llamaríamos los valores humanitarios, progresistas, modernizadores y democráticos.
En este proceso Andalucía ocupó una posición de liderazgo que nadie hoy sería capaz de discutir seriamente. Y es que en ningún lugar como entre nosotros llegó a alcanzar esta Institución un grado de arraigo similar, hasta el punto de que en el último tercio del siglo XIX, entre la Gloriosa Revolución de 1868 y el Desastre del 98, en las provincias andaluzas llegaron a establecerse unos 425 organismos masónicos de distinto tipo. Y entre comienzos del siglo XX y la guerra civil de 1936, en nuestra tierra florecieron otros 160 Talleres (Logias, Triángulos y Capítulos), fundados también por miembros de la Orden del “Gran Arquitecto del Universo”. Estas cifras, en términos comparativos, vienen a indicarnos que Andalucía por si sola cobijó casi el 40% de todos los organismos masónicos fundados en lo que hoy es España entre finales del XIX y el primer tercio del siglo XX.
Una Masonería la andaluza extendida por las capitales y las principales ciudades, pero cuya presencia puede constatarse también en infinidad de pueblos pequeños, situados tanto en el interior como en las zonas costeras. En la provincia de Almería, por ejemplo, hubo Logias masónicas en localidades como Alhama, Garrucha, Vera, Adra, Serón, Cuevas, Níjar, Tíjola, Huércal Overa, Gergal, Dalias o Lubrin, aparte de la docena larga de Talleres que llegaron a funcionar en la propia capital.
En estos cientos de Logias fueron iniciados y desarrollaron su actividad como masones como mínimo unos 15.000 andaluces y unas pocas andaluzas. Personas, por lo general, perteneciente a los estratos populares, a la baja clase media y a las capas más ilustradas y dinámicas de la sociedad andaluza. Muchos, por propia coherencia ideológica, eran republicanos, socialistas o integrantes de las organizaciones obreras, y en la coyuntura de la Segunda República –no por ser masones, sino por el voto de sus conciudadanos– bastantes de ellos accedieron a importantes parcelas de poder, siendo elegidos alcaldes, concejales o diputados, nutriendo con su presencia las instituciones de la nueva España democrática.
No es tan extraño pues que a partir de julio de 1936 los masones se convirtieran en objetivo predilecto de la caza y de la feroz represión desencadenada por Franco y sus seguidores, quienes –al igual que otros totalitarismos afines– necesitaban un chivo expiatorio a quien culpar de todos los males y desgracias de España. Fusilados unos, condenados al exilio otros, y la mayoría procesados y encarcelados por orden de un siniestro Tribunal creado ex-profeso, la antaño pujante y floreciente Masonería andaluza y española fue literalmente masacrada en 1939, tal y como predijo el ex-Gran Maestre del GOE, el sevillano Martínez Barrio: “Donde la rebelión pone su planta, queda una sola planta en pie: la suya. Y en lugar preeminente de su odio figuramos los masones, bestias execrables a las que exterminan con regocijo…”
Setenta años después de aquellos acontecimientos se reúne en Almería, bajo la dirección del profesor Fernando Martínez, un Congreso Internacional de expertos, dedicado a analizar la historia de la represión y del exilio al que se vieron abocados miles de españoles y andaluces por el terrible “delito” de pertenecer a una Institución como la Masonería, honrada y respetada en todos los países civilizados del mundo. Ojala que algún día nuestros políticos y todos los partidos democráticos lleguen a mostrar el mismo interés que los historiadores por esclarecer definitivamente esas negras páginas de nuestra historia, y por intentar reparar, siquiera moralmente, las injusticias cometidas en el pasado.
Leandro Álvarez Rey
Catedrático de Historia Contemporánea
Universidad de Sevilla
jueves, 8 de octubre de 2009
XII Congreso Internacional de Historia de la Masonería Española

Expertos de todo el mundo participarán el próximo octubre en el XII Congreso Internacional de Historia de la Masonería Española
Presentación del congreso
ALMERÍA.- Los principales estudiosos de la historia de la masonería a nivel mundial participarán el próximo mes de octubre en el XII Symposium Internacional de Historia de la Masonería Española, que se celebrará los días 8, 9 y 10 del mes que viene. Expertos de 27 universidades extranjeras y de otras tantas universidades españolas, además de tres instituciones culturales formarán parte del elenco de invitados a unas sesiones que estarán dirigidas por el Catedrático de Historia Contemporánea de la UAL, Fernando Martínez, y por José Antonio Ferrer Benimeli, Catedrático de Historia de la Universidad de Zaragoza y una de las máximas autoridades a nivel mundial en el estudio de las logias masónicas.
La organización de estos congresos arranca en 1983. Desde entonces ya se han celebrado once ediciones, siempre en una comunidad autónoma y en una universidad diferente. Fruto de todos esos congresos son los veintidós volúmenes publicados hasta ahora, que suponen un acopio de 13.000 páginas, 315 autores, 900 monografías, etcétera. “Confiamos en que este congreso tenga tanto éxito como los anteriores, pero debemos entender que en España hay 3.000 masones y 13 Grandes logias diferentes aprox…. Aquí no ocurre como en Francia, que tiene registrados más de 100.000 masones, o Cuba, con 30.000, o Estados Unidos, con varios millones”, apuntaba Ferrer Benimeli.
En este “importantísimo symposium internacional”, como lo calificaba Fernando Martínez, se darán cita los más importante historiadores de la masonería de Europa y América Latina. Más de cien ponentes pondrán de relieve la magnitud de este congreso que va estar dedicado a la represión y los exilios de la masonería española, este año que se conmemora el 70 aniversario del exilio republicano de 1939.
Las sesiones contarán con la presencia de investigadores nacionales y extranjeros procedentes del ámbito de la historia, sociología, filosofía, educación, literatura, musicología, ciencias de la información, arte, antropología, etc. y que han realizado interesantes aportaciones a la historiografía de la masonería española desde el siglo XVIII hasta hoy.
“La historia de España de los siglos XIX y XX ha conocido numerosas represiones políticas e ideológicas con sus correspondientes exilios de liberales, bonapartistas, progresistas, demócratas, republicanos... a los que habría que añadir otras minorías, a veces coincidentes con los anteriores, como la de los masones, cuya persecución fue especialmente virulenta en las épocas de Fernando VII y del general Franco. En este XII symposium se van a estudiar ambos fenómenos represión-exilio a partir de la documentación existente tanto en los archivos nacionales como en los extranjeros: Francia, Italia, Inglaterra, Portugal, Méjico, Cuba, Argentina, Brasil... para rehacer un aspecto de nuestra historia sobre el que hoy existe una especial sensibilidad”, apuntaba el Catedrático de Historia Contemporánea de la UAL, Fernando Martínez.
Por su parte, el Rector de la UAL, Pedro Molina, apuntaba que estas sesiones científicas “servirán para aportar nuevas investigaciones sobre la masonería española que ayuden a recuperar la memoria histórica sobre todo en tres momentos claves de nuestra historia, como el exilio liberal en el siglo XIX y los exilios republicanos de los siglos XIX y XX, sin olvidar otros aspectos fundamentales como el de la historia de la masonería en Andalucía con la especial incidencia del influjo inglés de Gibraltar en las logias del Campo, y el andaluz en las del norte de África”.
PROGRAMA
DÍA 7 DE OCTUBRE, MIÉRCOLES
14 a 20 horas: Llegada de congresistas y entrega de material en los Hoteles correspondientes
[Hotel Torreluz IV, plaza Flores, n.º 5 y Gran Hotel Almería, avenida Reina Regente, n.º 8].
21,30 horas: Recepción de los congresistas en el Patio de la Escuela de Artes.
DÍA 8 DE OCTUBRE, JUEVES
09’00 horas: Inicio de los trabajos en el Salón de Actos del Aula de Cultura de Unicaja, paseo de Almería, n.º 67.
LOS MASONES Y EL EXILIO
CANAL, Jordi (École des Hautes Etudes en Sciences Sociales. París): Exilios y masonería en la España contemporánea.
SCANLAN, Matthew (Canonbury Masonic Research Centre. Londres): Exiled Jacobite Freemasons in eighteenth-century Spain.
DELGADO IDARRETA, José Miguel (Universidad de La Rioja): Exiliados liberales en España y La Rioja del siglo XIX.
PRESCOTT, Andrew (Universidad de Wales Lampeter): The French Masonic exiles in England after 1851.
CHATO GONZALO, Ignacio (Universidad de Zaragoza): El exilio español en Portugal y la masonería (1850-1910).
CARVALHO DOS SANTOS, María Helena (Universidad Nova de Lisboa): Exiliados en propia tierra. Portugal.
POZUELO ANDRÉS, Yván (Universidad de Oviedo): Represiones y exilios a través de los masones de Asturias en los siglos XIX y XX.
CUARTERO ESCOBES, Susana (Universidad de Zaragoza): Filipinas: deportaciones y exilio.
MOLA, Aldo Alessandro (Universidad de Milán): Los masones italianos del exilio: desde la Santa Alianza hasta el fascismo.
ÖNNEFORS, Andreas (Universidad de Sheffield): La Gran Logia Americana en el exilio de Suecia.
MAES, Anaïs (Vrije Universiteit Brussel): La franc-masonnerie belge en exil pendant la Première Guerre mondiale: rencontre exceptionnelle on repli identitaire?
12’00 horas: Inauguración oficial del Symposium.
Lección inaugural: Los hermanos Francisco y Nicolás Salmerón y su relación con la Masonería, a cargo de los Profesores Fernando MARTÍNEZ LÓPEZ y José Antonio FERRER BENIMELI.
LOS MASONES Y EL EXILIO
16’00 horas: CRUZ OROZCO, José Ignacio (Universidad de Valencia): ¡Hermanos del Mundo! Ayudadnos a libertar España. Nuevas aportaciones de la masonería española en el exilio republicano de México.
MARTÍNEZ MORENO, Carlos Francisco (Universidad Nacional Autónoma de México): Masonería española en el exilio de México.
RODRÍGUEZ LETTIERI, María Elena (Archivo Gran Logia de Argentina. Buenos Aires): El exilio español de la primera república y la masonería argentina.
MOLLES, Dévrig (Universidad de Estrasburgo): El exilio republicano de la masonería española: una deriva entre dos continentes y dos épocas (1939-1960).
COMBES, André (IDERM. París): La masonería francesa y la guerra civil española.
FERRER BENIMELI, José Antonio (Universidad de Zaragoza): Masones españoles exiliados en Marsella y Toulouse (1938-1949).
SALA, Céline (Universidad de Nice): Una fraternidad masónica sin frontera: la ayuda de los masones franceses a sus hermanos españoles durante la retirada.
TORRES CUEVAS, Eduardo (Universidad de La Habana): Presencia republicana española en logias cubanas.
RELACIONES INTERNACIONALES
MARTÍN LÓPEZ, David (Universidad de Granada): La revalorización del medievo en el arte masónico: Inglaterra, Escocia y España.
FRANCO, José Eduardo - CARREIRA, Paula Cristina (Universidad de Lisboa): Contra-Revolución, tradicionalismo y masonería en Portugal.
FELICIANO PIRES, Paula Virginia (Universidad de Sevilla): O Grupo «Seara Nova» e a Maçonaria. Reflexôes sobre o idealismo seareiro durante a I Republica Portuguesa.
MARTÍNEZ ESQUIVEL, Ricardo (Universidad de Costa Rica): La masonería y el establecimiento de la Sociedad Teosófica en Costa Rica (1904-1910).
OTERO GONZÁLEZ, Luis Antonio (Universidad Interamericana de Puerto Rico): La masonería española y autóctona ante la esclavitud. SOUCY, Dominique (Universidad de Besançon): El Gran Oriente de Cuba y las Antillas ante el devenir político de Cuba (1862-68).
TORNAY, María Laura (Universidad Nacional del Litoral. Santa Fe. Argentina): Las redes masónicas entre el espacio local y el institucional. Sociabilidad y acción política en la logia ‘Armonía’ de Santa Fe, Argentina, entre 1889 y 1921.
GUZMÁN STEIN, Miguel (Universidad de Costa Rica): La Guerra Civil Española y la masonería desde la distancia americana. El conflicto de la «Madre Patria» en Costa Rica.
RUBIO MARADEI, Francisco Javier (Universidad de Buenos Aires): Leales a la República: los masones de la Argentina y la Guerra Civil Española (1936-1939).
YANINI MONTES, Alicia - MELLADO RUBIO, Carmen - PONCE AURA, Concepción (Universidad de Valencia): Aproximación al estudio comparativo de la masonería en Europa y en Suecia.
21,00 horas: Recepción de congresistas y visita a la Exposición La Masonería española a través de la fotografía. Patio de luces de la Diputación de Almería. Calle Navarro Rodrigo, n.º 17.
DÍA 9 DE OCTUBRE, VIERNES
BIOGRAFÍAS MASÓNICAS
09’00 horas: FERRO, Jorge Francisco (CONICET. Buenos Aires): El pastor James Anderson y los orígenes de la Masonería Especulativa.
DEL SOLAR GUAJARDO, Felipe Santiago (Universidad de París VII): José Miguel Carrera: redes masónicas durante las guerras de la independencia en América del Sur.
VÁZQUEZ SEMADENI, María Eugenia (UCAM. México): El juicio seguido a Luis Zuluaga por traición al rito de York. Chihuahua, México 1827.
ESTRADE, Paul (Universidad de París VIII): Un masón audaz, conformista y paradigmático del Gran Oriente de Francia: el franco cubano Severiano de Heredia (1836-1901).
SAPPEZ, Delphine (Universidad de Castellón): Antonio Govín y Torres, nexo entre masonería y autonomismo en Cuba (1878-1898).
DOMINGO ACEBRÓN, María Dolores (UNED de Madrid): Independencia en el Caribe, Cuba: José de Armas y Céspedes, masón.
SÁNCHEZ COLLANTES, Sergio (Universidad de Oviedo): El levantamiento republicano de 1880 en Lena (Asturias) y el masón Valeriano Díaz Vigil.
TORRES MULAS, Jacinto (Universidad Complutense de Madrid): Isaac Albéniz y los hermanos francmasones.
ADILARDI, Guglielmo (Escritor. Prato): Blasco Ibáñez, desterrado, portaestandarte de la solidaridad, a través de sus novelas populares.
ÁLVAREZ REY, Leandro - ORTIZ VILLALBA, Juan (Universidad de Sevilla): Demófilo de Buen, Gran Maestre del Grande Oriente Español.
CALLAEY ARANCIBIA, Eduardo (Historiador. Buenos Aires): Juan Manuel Iniesta. Exilio, Masonería y Política.
FERNÁNDEZ ALBÉNDIZ, M.ª del Carmen (Universidad de Sevilla): Manuel Figueroa Rojas (1892-1978) un diputado republicano conservador y masón.
PORSET, Charles (Universidad de París IV): Juan Gris y la masonería.
MARTÍNEZ GÓMEZ, Pedro (Universidad de Almería): Miguel Granados Ruiz: de la teoría masónica al compromiso político.
GUERRA GARCÍA, Víctor (Historiador. Villaviciosa. Asturias): José Artime y José Maldonado, dos modelos masónicos, una logia en común y un exilio de por medio.
LÓPEZ CASIMIRO, Francisco (Universidad de Granada): La Institución Libre de Enseñanza y la masonería: D. Hermenegildo Giner de los Ríos.
PAZ SÁNCHEZ, Manuel de (Universidad de La Laguna): Un revolucionario masón: Melitón Gutiérrez.
PECELLIN LANCHARRO, Manuel (Real Academia de Extremadura): Antonio Otero Seco. Un masón extremeño en el exilio de Rennes.
16’00 horas: RAMÍREZ BENITO, Penélope (Universidad de La Rioja): El exilio republicano en Chile: Antonio de Lezama, escritor, periodista y masón.
RUIZ SÁNCHEZ, José Leonardo (Universidad de Sevilla): Francisco Salmerón y la masonería de Alhama de Almería.
SÁNCHEZ MONTOYA, Francisco (Instituto de Estudios Ceutíes): La represión del catedrático Manuel Martínez Pedroso, masón, diputado por Ceuta y miembro de las Cortes en el exilio mejicano.
SIGLER SILVERA, Fernando (UNED de Cádiz): Persecución contra un benefactor de la República: el acoso judicial contra Elías Ahuja por sus relaciones con la masonería.
ANTIMASONERÍA
VARELA GONZÁLEZ, Isaura (Universidad de Santiago de Compostela): Inquisición y sociedades secretas en el primer tercio del siglo XIX.
VIGUERA RUIZ, Rebeca (Universidad de La Rioja): Masonería y ejército en el primer liberalismo.
GUERRERO CAROT, Francisco (Universidad Jaume I de Castellón): La Iglesia y la masonería: un conflicto en la diócesis de Segorbe: El obispo Aguilar contra Julio Cervera o La Verdadera Luz (1884- 1892).
VALDÉS VALLE, Roberto (Universidad Centroamericana «José Simeón Cañas». San Salvador): Iglesia católica y masonería salvadoreña durante las elecciones de 1885-86.
ESCAMEZ MAÑAS, José (Archivero. Almería): Masonería e Iglesia en la Almería contemporánea.
GARCÍA GARCÍA, Cristóbal (Universidad de Huelva): El diputado Dionisio Cano López y la masonería.
RODRÍGUEZ JIMÉNEZ, José Luis (Universidad Rey Juan Carlos I de Madrid): Protagonistas de la teoría de la conspiración: el policía Mauricio Carlavilla.
DOMÍNGUEZ ARRIBAS, Javier (Universidad de París. Panthéon-Sorbonne): A.P.I.S.: la red antimasónica que engañó a Franco (1937- 1965).
MOLA, Attilio (Universidad de Turín): La masonería italiana frente al derecho ordinario.
20’00 horas: Asamblea General Ordinaria de socios numerarios del Centro de Estudios Históricos de la Masonería Española (CEHME).
DÍA 10 DE OCTUBRE, SÁBADO
MASONERÍA REGIONAL
09’00 horas: ENRÍQUEZ DEL ÁRBOL, Eduardo (Universidad de Granada): Los orígenes de la masonería sevillana. Los documentos de la logia Fraternidad Ibérica n.º 29.
PENCHE GONZÁLEZ, (Universidad del País Vasco): Masonería y republicanismo en Bilbao.
RUIZ SÁNCHEZ, José Leonardo (Universidad de Sevilla): Masones y masonería en Jaén en el primer tercio del siglo XX.
LÓPEZ VILLAREJO, Francisco (Universidad de Huelva): El papel de la masonería en el crecimiento económico y demográfico de la zona de Linares-La Carolina durante el «boom» minero.
ÁLVAREZ REY, Leonardo - FERNÁNDEZ ALBÉNDIZ, M.ª Carmen (Universidad de Sevilla): Republicanos y masones en la provincia de Málaga (1925-1936).
GONZÁLEZ CANALEJO, Carmen (Universidad de Almería): Masonería, ciencia y salud. La colectividad sanitaria en las logias almerienses. SÁNCHEZ CAÑADAS, Antonio (Universidad de Almería): Los maestros de la masonería almeriense del siglo XX.
MORALES BENÍTEZ, Antonio (Universidad de Cádiz): La masonería española en el refugio de Gibraltar.
SHERIFF, Keith (Gibraltar): Influjo de la logia San Juan de Gibraltar en la proliferación de la masonería española en el Campo de Gibraltar.
SÁNCHEZ FERRE, Pere (Universidad de Barcelona): Del exilio a la resistencia: las logias Lluís Companys.
PRENSA E IMAGEN
12’00 horas: FLORES ZAVALA, Marco A. (Universidad de Zacatecas): Periódicos francmasónicos mexicanos. Apuntes para la construcción de un corpus hemerográfico masónico. 1870-1950.
JORGE TORRES, Abilio (Universidad de La Rioja): La masonería en la prensa católica riojana (1868-1898).
MUÑOZ ZAFRA, Martín (UNED de Madrid): Represión y conflicto simbólico. La articulación del racionalismo en Málaga: entre Andalucía Masónica y El Pensamiento Libre.
MARTÍN SÁNCHEZ, Isabel (Universidad Complutense de Madrid): El discurso antimasónico en la postguerra: el diario ABC.
MARTÍNEZ DE LAS HERAS, Agustín (Universidad Complutense de Madrid): La masonería a través del humor «inteligente» de La Codorniz (1941-1978).
PRUNETI, Luigi (Universidad de Florencia): L’esule nella letteratura italiana dell’Otto-Novecento.
SALMÓN MONVIOLA, Olivia (Universidad de Besançon): Los cuentos de Linera.
SERNA GALINDO, Ricardo (Universidad de Zaragoza): El misterioso hallazgo de Turienzo. Estudio de la novela «El triángulo del León» de Pedro Víctor Fernández.
VIEDMA GARCÍA, María (Universidad de Málaga): El patriarcado y sus disidentes en la Orden del Gran Arquitecto del Universo. JIMÉNEZ PAVÓN, Yordanka (Universidad Cienfuegos, Cuba): Entre la aceptación y el Veto: la masonería femenina en Cuba.
16’00 horas: GUZMÁN STEIN, Miguel (Universidad de Costa Rica): Mujer, masonería y libertad de conciencia en las logias de Costa Rica.
SANTOS, Fernanda Cristina (Universidad de Lisboa): La mujer en la masonería portuguesa: opresión y libertad en el contexto masónico.
ORTIZ ALBEAR, M.ª Natividad (Universidad de Salamanca): Representaciones femeninas a través de los nombres simbólicos de las mujeres masonas.
ZOZAYA MONTES, María (Universidad de Valladolid): Influencia masónica en espacios de sociabilidad: el Ateneo y el Casino de Madrid en la primera mitad del siglo XIX.
MARTÍN LÓPEZ, David (Universidad de Granada): La revalorización del medievo en el arte masónico: Inglaterra, Escocia y España.
AMADOR CARRETERO, Pilar (Universidad Carlos III de Madrid): La fotografía como control policial.
HOTTINGER, Sylvia (Universidad Carlos III de Madrid): La imagen de la mujer masona.
CUARTERO ESCOBES, Susana (Universidad de Zaragoza): Actualización del Banco de datos de los masones de Almería.
REPRESIÓN DE LA MASONERÍA
HINOJAL AGUADO, Diego (UNED de Calatayud): La policía de Fernando VII y la persecución de la masonería.
MARTÍN, Luis (Universidad de Pau): Represión selectiva y conflicto político. La masonería en la dictadura de Primo de Rivera.
AMATE MARTÍNEZ, María Carmen (Hemeroteca de Almería): La masonería en Andalucía. Represión durante la dictadura de Primo de Rivera.
ARBELOA, Víctor Manuel (Escritor. Pamplona): La persecución de los masones españoles (1936-1939).
BAYO POBLADOR, Eliseo (Escritor. Zaragoza): La lucha por la libertad de conciencia en España. Historia de un masón en celda de aislamiento durante catorce años.
CORTIJO PARRALEJO, Esteban (Ateneo de Cáceres): Masonería y Extremadura: Represión y exilio.
FERNÁNDEZ AMADOR, Antonio - ENRÍQUEZ DEL ÁRBOL, Eduardo (Universidad de Granada): La Represión masónica en Granada: Expedientes personales (1939-1946).
MARTÍNEZ LÓPEZ, Fernando (Universidad de Almería): Los masones andaluces en los Tribunales de Responsabilidades Políticas.
MARTÍN LÓPEZ, David (Universidad de Granada): Arquitectos masones y su relación con el franquismo: represión, exilio y asimilación por el Régimen.
LÓPEZ VILLA, Antonio (Universidad de Sevilla): Los masones sevillanos ante el Tribunal de Responsabilidades Políticas.
FERNÁNDEZ LUCEÑO, M.ª Victoria (Universidad de Sevilla): Médicos masones andaluces y norteafricanos depurados por el franquismo.
MONTAÑO ORTEGA, José (IES Ruiz Gijón. Utrera-Sevilla): La depuración de los maestros y profesores de Sevilla.
RUIZ GARCÍA, María Isabel (Universidad de Almería): La represión económica sobre los masones almerienses (1939-1945).
SAMPEDRO RAMO, Vicent (Universidad de Valencia): La represión franquista de la masonería en el País Valenciano.
SANLLORENTE BARRAGÁN, Francisco (Universidad de Baleares): Ministros de la II República procesados por el Tribunal Especial de Represión de la Masonería y el Comunismo.
MORALEZ RUIZ, Juan José (UNED de Calatayud): Memoria y represión de la masonería española en la guerra civil y primer franquismo.
GIL HONDUVILLA, Joaquín (Universidad de Huelva): Causa General 1.062 de 1936 en averiguación de actividades políticas e ilicitud de la Masonería: la represión judicial en Melilla y Alhucenas durante la guerra civil.
CLAUSURA
22’00 horas: Cena de Clausura.
Todas las sesiones del Symposium tendrán lugar en el Salón de Actos del Aula de Cultura de Unicaja.
Los comunicantes dispondrán de diez minutos para las exposiciones, seguidos de coloquio. Dado el elevado número de participantes se mantendrá rigurosamente el tiempo señalado. Coincidiendo con el Symposium los miembros del CEHME celebrarán Asamblea General Ordinaria.
INFORMACIÓN
Centro de Estudios Históricos de la Masonería Española
Facultad de Filosofía y Letras
Universidad
50009 ZARAGOZA
Fax: 976 761 506
jmorales@unedaragon.org
Grupo de Investigación Sur Clío
Departamento de Historia
Universidad
04120 ALMERÍA
Fax: 950 015 346
Tel. 950 015 387
fmartine@ual.es
c.masoneria@gmail.com
ORGANIZA:
CENTRO DE ESTUDIOS HISTÓRICOS DE LA MASONERÍA ESPAÑOLA
(Universidad de Zaragoza)
GRUPO DE INVESTIGACIÓN SUR CLÍO
(Universidad de Almería)
PATROCINAN:
JUNTA DE ANDALUCÍA
GOBIERNO DE ARAGÓN
COLABORAN:
UNICAJA FUNDACIÓN
INSTITUTO DE ESTUDIOS ALMERIENSES
AYUNTAMIENTO DE ALMERÍA.
domingo, 27 de septiembre de 2009
De Quillardet.- Sobre el Gran Oriente de Francia y la iniciación de la mujer.

lunes, 21 de septiembre de 2009
Incendie au siège du Grand Orient de France

Le sinistre s'est déclaré dans le bâtiment situé dans le IXe arrondissement de Paris, en milieu d'après-midi.Le feu qui a pris dans une salle de réunion des francs-maçons de la rue Cadet, a été circonscrit quatre heures après. Il n'y a pas de victimes, mais les dégâts sont importants. Une enquête a été ouverte.
Le sinistre s'est déclaré dans un placard électrique au troisième étage de cet immeuble qui en compte neuf et s'est propagé par les gaines électriques.Le Grand Orient de France, fondé en 1772, est la plus ancienne des obédiences maçonniques en France et la première en nombre de frères (membres) avec 50.000 adhérents et 1.200 loges, selon des chiffres annoncés par le Grand Orient en 2005.Plus tôt dans l'après-midi, un autre incendie avait mobilisé d'importants effectifs de pompiers boulevard des Italiens, dans le même arrondissement. Le feu s'était déclaré dans les cuisines d'une brasserie parisienne.
domingo, 16 de agosto de 2009
miércoles, 1 de julio de 2009
jueves, 21 de mayo de 2009
FRAGMENTOS DE UN DISCURSO MASÓNICO.
Os informo de que ya está disponible el librito FRAGMENTOS DE UN DISCURSO MASÓNICO.
A mi juicio bellamente ilustrado gracias a la generosidad de SEBASTIAN UTRERAS, y pulcramente editado por masonica.es en cuya web lo podéis obtener en formato electrónico o bajo pedido, en papel.
El libro es una colectanea de textículos que tejen un discurso fragmentario, porque me parecería excesiva soberbia pretender una "Summa", un "Sistema" o un "Tratado" en cuestiones tan subjetivas y sutiles como estas que tienen que ver con la geometría de nuestra vida.
Nonobstante, detrás de los fragmentos se podría tratar de componer una cierta estructura subyacente.
jueves, 9 de abril de 2009
INCORPORACION DE LA MUJER A LA MASONERIA
A menudo se me pide que aporte mis puntos de vista y mis vivencias en el seno de la Masonería en tanto que mujer. La verdad es que este ejercicio no me resulta nada fácil. Primero porque me veo obligada a hablar de nuestra Institución, no como un ente ante mis ojos del que puedo dar datos objetivos, contar las cosas que me rodean en mi vida masónica o hablar de su historia, etc., sino como una experiencia de la que deberé transmitir aquellos sentimientos e ideas suscitados en lo cotidiano de mis relaciones con mis hermanos, con mi logia o con el propio método masónico, distinguiendo de entre esos aspectos los que son exclusivamente relevantes de mi condición específicamente femenina. Y segundo, porque la aventura de la mixticidad en la Gran Logia Simbólica Española es aún muy joven y no puede compararse con las de otras Obediencias europeas que tienen más de cien años de experiencia como masonería mixta o como femenina.
Esta juventud implica una constante evolución de esta opción de trabajo que va permitiendo relecturas e interpretaciones nuevas a cada paso que damos y no podemos pretender sacar conclusiones definitivas haciendo un estudio de la situación en un momento dado. Además, la libertad que tiene cada logia de determinarse en sus modos, sus proyectos y sus sensibilidades, produce una variedad tan rica en relación con la inserción de la mujer en los talleres, que mi experiencia no es en absoluto extrapolable o generalizable.
Estas explicaciones previas no las hago porque me niegue a relatar mis sentimientos en mi ejercicio masónico, que en absoluto. Más bien lo que intento es evidenciar lo fútiles que serían estos intentos para abordar seriamente los aspectos verdaderamente trascendentes de la cuestión.
ALGUNAS CONSIDERACIONES HISTÓRICAS
Empezaremos situando la cuestión desde un punto de vista histórico.
Tenemos que reportarnos al periodo de la transformación de la Masonería operativa en Masonería especulativa para comprender cuál era la situación de la mujer en aquella época. En los siglos XIV y XV las mujeres no eran libres y dependían siempre del varón, salvo excepciones como las reinas o las abadesas o algunas señoras de la nobleza, principalmente viudas, con importantes patrimonios. Las mujeres no participaban en la sociedad; eran invisibles para ésta, ya que todas las decisiones importantes eran tomadas por el varón. Por ello fue normal que en aquellos momentos las mujeres fuesen excluidas de los gremios de canteros y talladores de piedra, y por supuesto, como consecuencia, de las logias, que era donde se discutía y se tomaban las decisiones relativas a los oficios.
Hay algunos datos que nos dicen que algunas mujeres participaron y compartieron el trabajo de los hombres en el gremio de la construcción. Hay constancia de ello en los roles de las canterías que les dieron trabajo. Así se han encontrado registradas mujeres en Durham y Carnarvon, Gran Bretaña, en 1337.
Está documentada la presencia de mujeres en las corporaciones de constructores medievales de París (1292), Chester (1327), York (1350), Norwich (1375) o Würzbourg (1428-1524), y es muy conocido el caso de Sabine Steinbach, hija del maestro de obra de la catedral de Estrasburgo y escultora en el propio Estrasburgo y en Marburgo (Saunier, p. 294; Ligou, p. 454).
El Reglamento de la Gran Logia de York, datado el 23 de octubre de 1696, reproduce en un manuscrito de la Logia nº 236 del mismo nombre, respecto a la forma de llevar a cabo la recepción de un aprendiz: «Aquel o aquella que debe ser hecho masón coloca las manos sobre el libro, y las instrucciones le son dadas». Vemos en este texto que la persona que se está iniciando puede ser varón o mujer y que, además, en ese acto se le transmiten los secretos de la Masonería sin que exista discriminación por el género.
Pero pienso que todos estos casos fueron anecdóticos, ya que cuando se redactaron las Constituciones de Anderson en el año 1723, éstas dicen así: «Las personas admitidas como miembros de una logia deben ser hombres de bien y leales, nacidos libres, y de edad madura y circunspectos, ni siervos ni mujeres, no hombres sin moralidad o de conducta escandalosa, sino de buena reputación».
Cincuenta y un años después, el 10 de junio de 1774, el Gran Oriente de Francia autorizó oficialmente las logias de adopción. Estas logias eran creadas por la Masonería masculina para las mujeres bajo la permanente tutela y vigilancia de miembros de la Masonería masculina, que eran los que presidían sus reuniones. En ellas las mujeres se dedicaban principalmente a la caridad y a organizar los actos de la Masonería masculina. Tengo mis dudas sobre que en estas logias se realizase realmente un trabajo iniciático masónico.
El 14 de enero de 1882 nace la primera obediencia mixta, la Orden Masónica Mixta del Derecho humano, y en ella empiezan a trabajar varones y mujeres en pie de igualdad. La logia Los Libres Pensadores, al Oriente de Pecq (Francia), inició a María Deraismes, que fue una periodista y feminista relevante. Más tarde se iniciaron un grupo de mujeres con la colaboración del senador Georges Martín.
Según nos cuenta profesor Pedro Álvarez en su libro La Masonería: escuela de formación del ciudadano, “en España fue importante el papel de algunas masonas librepensadoras como impulsoras del movimiento feminista. Entre ellas se encuentra Belén Sárraga, que nació en Málaga y trabajó muy activamente a favor del feminismo dentro de la Masonería: «Aunque no conocemos la logia, ni el lugar, ni la fecha de iniciación, su militancia masónica esta fuera de toda duda”. Entre otros documentos masónicos, existe constancia de las actividades masónicas de la hermana Justicia, pues tal era su nombre simbólico, en los libros de la logia Constante Alona de Alicante». Ángeles López de Ayala nació en Sevilla en 1856 y perteneció a la logia masculina Constancia de Gracia de Barcelona, llegando al grado 30 y ocupando los cargos de secretaria y oradora. También están Rosario Acuña, Amalia y Ana Carvia, de Cádiz, y Clara Campoamor, que el 1 de octubre de 1931 consigue que se apruebe en las cortes el voto femenino en España, que queda recogido en la Constitución de 1931 (en su artículo 36)
Aunque las mujeres que entraron en la Masonería trabajaron muy activamente, fueron muy pocas en número. Todas ellas reivindicaron la igualdad de derechos entre varones y mujeres dentro y fuera de la Masonería, así como la importancia de que la mujer recibiese una educación que le permitiese poder tomar sus propias decisiones con un mayor conocimiento. Pero la Masonería siempre ha sido (y hoy en día sigue también siéndolo) mayoritariamente de varones. En España es a partir del año 1993 cuando la mujer se incorpora en pie de igualdad con el varón dentro de la Gran Logia Simbólica Española.
Ejercer la libertad de pensamiento supuso para ellas luchar por la igualdad de la mujer en los mismos campos que el varón: la universidad, el Congreso, los círculos intelectuales, etc. En aquellos momentos la mujer española se hallaba por delante del resto de Europa en lo que se refiere a su equiparación al varón, y estas conquistas fueron principalmente conseguidas por algunas de estas mujeres que lucharon con tanto denuedo en esta causa. Con la dictadura perdimos todo lo conseguido y nos quedamos muy por detrás del resto de Europa.
Volviendo a citar al profesor Pedro Álvarez nos dice en su libro La Masonería: escuela de formación del ciudadano que “también hubo varones masones que lucharon en aquellos momentos junto a sus hermanas masonas por que la mujer tuviese una dignidad como individuo y ocupase el puesto que le correspondía en la sociedad. Esta preocupación por los derechos de la mujer dentro de las logias de la época permite hablar de que se practicaba un feminismo masónico, defendían la emancipación de la mujer y trataban de separarla de lo que ellos pensaban que era su principal opresor, la religión. Debatían sobre la importancia de que recibiese una educación para prepararla y que pudiese realizar un trabajo en igualdad de derechos”.
Un acercamiento más responsable al tema que nos convoca hoy: LA MUJER EN LA MASONERÍA, exigiría examinar previamente al menos los dos siguientes aspectos:
1) la cuestión iniciática: ¿Por qué la cuestión iniciática? ¡Pues porque si la mujer reclama su derecho a participar en la Masonería, y el aspecto iniciático en ella es el fundamental, deberemos entender con total comprensión qué cosa estamos mentando cuando hablamos de Iniciación, para saber si este camino le va o no le va a la mujer.
2) relevancia del género en la Tradición Iniciática: ¿Es la Tradición Iniciática un interés humano que responde a un rasgo característico de nuestra especie, o su aparición es fortuita y/o gratuita? Y si se debe a la naturaleza misma del ser humano ¿determinaría el sexo modos distintos de abordar este interés?
Quizás, con esta base previa podríamos dar una mejor respuesta a las preguntas que subyacen en esta temática de la incorporación de la mujer al mundo masónico. Teniendo en cuenta que este mundo masónico es tremendamente heterogéneo, se han elaborado toda clase de explicaciones: desde las que niegan a la mujer su capacidad para ser iniciada hasta las que no conciben que una iniciación pueda ser verdadera si no se contempla el trabajo desde la más absoluta complementariedad. La mayoría de estas explicaciones han intentado dar respuesta a una serie de preguntas que podríamos resumir en la siguiente lista:
¿Es relevante la condición de mujer en la Francmasonería en la medida en que ésta es una vía iniciática?
¿En cuales otras dimensiones que componen la realidad actual del mundo masónico pudiera ser relevante el sexo de un hermano masón?
¿Es la masonería un camino iniciático específicamente masculino, y por tanto, necesariamente antipático para la mujer?
¿La presencia de hermanos de sexo opuesto en los talleres masónicos, representa un factor perturbador o desestabilizador para el conjunto?
¿La presencia de la mujer en las logias mixtas conducirá obligatoriamente a una modificación de los contenidos, los hábitos y los modos del quehacer masónico?
I ) LA CUESTIÓN INICIÁTICA
Mi acercamiento a la cuestión va a ser principalmente de carácter ontológico y por lo tanto previo a la formulación de tales anteriores preguntas. Y me veo obligada a ello porque, como decía antes, la característica fundamental de la Masonería es su dimensión iniciática que es la que justifica y vertebra todas sus otras expresiones. Toda obra humana, consciente o inconscientemente, es subsidiaria de la arquitectura ontológica del ser humano. Esto es una obviedad que conviene recordar. Cuanto más, un método iniciático cuyo objetivo es, precisamente, hacer visible y manejable nuestra más íntima urdimbre, para que sobre ella podamos tejer nuestra propia trama. Me interesa abordar la cuestión iniciática desde este ángulo para resaltar primero que esa urdimbre ontológica es exactamente la misma para todo ser humano sea cual sea su sexo, etnia o cualquier otra diferencia que se nos antoje considerar e independientemente de la historia que queramos tejer entre sus hilos; y segundo, porque parto de la premisa de que una vía sólo es iniciática en la medida en que nos ayuda y nos enseña a bregar con esta urdimbre.
Quizás tengamos que remontarnos a los albores de la humanidad para imaginar en que momento pudo nacer en el ser humano ese afán de búsqueda, de conocimiento y de comprensión tanto de su entorno como de sí mismo. Theilhard de Chardin situaba este punto de inflexión en la evolución de las especies en la aparición de la REFLEXIÓN. De golpe, el hombre toma consciencia de sí mismo y se ve a sí mismo en su propio entorno. Entonces se interroga por el sentido de su vida y de sus actos. Esta reflexión lo lleva a preguntarse por lo que está detrás de los fenómenos que ve, adivinando que ese mundo de cosas al que se enfrenta no es más que la última apariencia de unas causas ocultas que de momento le son inalcanzables pero a las que ya empieza a poner nombres. Poco a poco va construyendo un “SENTIDO” donde encajar los significados. Se interroga por el sentido de la vida y por su propio “SER”. Desde entonces el humano va en busca de su ser, el concepto “ser” invade su lenguaje y se refiere a sí mismo como “SER HUMANO”.
Podría decirse pues que el corolario de la reflexión, es decir, de aquello que produjo la propia especificidad humana, es el ser.
El ser humano es un SER-EN-EL-MUNDO, mundo al que se enfrenta y del que depende. Ni el hombre ni la mujer escapan a esta primera contingencia.
Ser humano, cuya permanente y primera tarea es su consustancial pre-ocupación por ser-ya-siempre, por culpa de esta reflexión, un ser que se contempla a sí-mismo frente al mundo con su precariedad a cuestas. Y esto es así tanto para el varón como para la mujer.
En este “PRE” de su ocupación, de su cuidado, se halla la raíz de su ontológica necesidad de asirse en su más genuina originalidad que en cada momento YA ES. Y esto es así tanto para el varón como para la mujer.
Otra determinación que arrastra nuestro SER, por la misma razón, es el verse conducido a la comprensión. Nuestro ser es un SER-COMPRENSOR, nuestro mirar es un mirar capaz de DARSE CUENTA, no sólo del mundo en que vivimos, sino de nuestros sentimientos, nuestras emociones, nuestras ideas y nuestra valoración de nuestra manera de estar en el mundo. Y esto es así, tanto para el varón como para la mujer.
Pero el ser humano vive sumido en su cotidianidad en un mundo que le ofrece ocupación sin el “PRE”, a cambio de sacrificar su originalidad, su autodeterminación, porque la cotidianidad nos aleja de nuestro origen. Y esto es así, tanto para el varón como para la mujer.
Volviendo a la Tradición Iniciática, acaso no podríamos intentar una primera definición diciendo que es el conjunto de conocimientos y pautas, recogidos durante toda la historia de la humanidad con el propósito específico de producir ese encuentro del individuo con su ser en su más auténtica originalidad, de “descotidianizarnos”. Este es el fin primordial de toda disciplina INICIÁTICA (con mayúsculas) tal como queda recogido en la antigua y conocida recomendación: “CONÓCETE A TI MISMO”. La aparente sencillez y evidencia de esta declaración que, a primera vista, todos nos aprestamos a admitir, se torna, a poco que se le quiera meter cabeza, de una complejidad y dificultad tales que convierten la práctica de este consejo en algo casi imposible de conseguir.
Toda esta disquisición filosófica ha sido necesaria para tratar de demostrar que una verdadera tradición iniciática tiene que contener en su método:
1º) las claves para: asumir la responsabilidad de nosotros mismos, disolver los contenidos ilusorios de nuestros mundos virtuales en los que vive nuestra consciencia prisionera; reordenar los que derivan directamente de la estructura de nuestro ser, y poner en marcha las potencialidades creativas de nuestras posibilidades de ser,
2º) proporcionar al iniciado una vía de trabajo y un escenario que le obligue a ejercitar esas potencialidades de manera que se automatice en todo lo posible esta toma de posesión de nuestro ser y que el fruto de este trabajo quede testimoniando la corrección del proceso,
3º) proporcionar un sistema de valores y principios que den sentido a todo el trabajo realizado.
Existen varias escuelas iniciáticas y yo personalmente he investigado algunas de ellas, pero la que me ha dado respuesta a todos los requisitos que acabo de exponer ha sido únicamente la Masonería. Y lo ha hecho con contundencia, con sobriedad y con plenitud. Su disciplina y su trabajo en equipo te enfrentan a tus realidades y tus fantasmas internos. Sus símbolos te llevan a la reflexión sobre el sentido oculto de las cosas, a buscar ese ser de los entes. Su metáfora de la construcción te convierte en un obrero comprometido en un proyecto vital que se actualiza cada día. Sus postulados de Libertad, Igualdad y Fraternidad y sus valores de Tolerancia, de Sabiduría, de Fuerza y de Belleza enmarcan todas las acciones orientándolas hacia horizontes esperanzadores congruentes con la evolución de la vida en nuestro planeta.
Desde estas premisas tanto la mujer como el hombre deben recorrer el mismo camino para tomar posesión de su ser y por tanto el contenido esencial de la masonería es perfectamente válido para ambos.
Como seres humanos, construimos en lo que ha existido antes, aún cuando podamos cambiar de dirección, extender los límites de lo que vemos o aceptar una nueva idea que radicalmente altere nuestra perspectiva. Cuando las mujeres buscan a través de la historia los fundamentos de su identidad como seres humanos, descubren que la historia está registrada casi exclusivamente por el hombre, habla de ellos y es para ellos. Esta situación es simplemente consecuencia natural de las viejas imágenes de masculinidad y feminidad, y de las normas socioculturales resultantes. Pero ello no es razón para que se nos quiera privar del patrimonio humano que representa la tradición iniciática ni de cualquier otro conocimiento específico cuya elaboración haya requerido siglos y siglos y se pretenda que partamos de cero.
II) RELEVANCIA DEL GÉNERO EN LA TRADICIÓN INICIÁTICA
Ahora bien, es cierto que las diferencias biológicas entre el varón y la mujer, concretamente la función procreadora de la mujer ha determinado drásticamente su lugar en la sociedad, ella se ha ocupado de generar la vida de cuidarla y socializarla mientras que el varón, libre de estas funciones, se ha dedicado más bien a transformar el mundo. La consolidación de estas funciones ha desarrollado dos subculturas complementarias en muchos aspectos pero antagónicas en otros. El mundo del varón no ha tenido barreras que lo hayan limitado y a podido explorar todos los caminos por los que ha querido aventurarse. La mujer sin embargo ha visto su acción circunscrita a determinados escenarios que el hombre, autoproclamándose rey del mundo, le ha destinado. Que estas subculturas han generado un registro de sensibilidades, de mecanismos, de fantasmas y de intereses distintos en cada uno de estos géneros no cabe la menor duda, pero estas diferencias no dejan de ser influencias culturales que pueden modificarse al mismo tiempo que se van alterando las condiciones de vida.
No podemos negar que la masonería es una vía iniciática creada por el varón y que por lo tanto reconoceremos en ella determinados caracteres realizados desde su impronta, pero estos no constituyen en absoluto los elementos esenciales del método masónico y por lo tanto son susceptibles de acomodación a las nuevas situaciones que plantea la presencia de la mujer en los talleres. Si el objetivo final del trabajo iniciático consiste en un viaje que emprendemos desde nuestro YO hacia nuestro SER, en busca de nuestra autenticidad, de nuestra PIEDRA CÚBICA, esto sólo lo podemos conseguir si somos capaces primero de descubrir y luego superar todos, y digo bien TODOS, los a priori, todos los prejuicios, sobre los que se asienta nuestro YO. Si el masculinismo o el feminismo es un último velo que encubre nuestro ser de ser humano, también deberá ofrecer el método iniciático unos elementos de trabajo que nos permitan tomar conciencia de este encubrimiento. Ahora que la mujer ha sido descubierta se ha evidenciado, por contraste, el masculinismo y se ha hecho inaplazable restituir la unidad en los templos masónicos con la presencia de todas las partes que constituyen el microcosmos
Pero en cualquier caso estas adaptaciones deben nacer de manera natural sin forzamientos, sin que sea el varón que siga interpretando lo que pueda desear la mujer, ni que sea ésta la que intente imponer sus visiones procedentes de esa subcultura que está tratando de modificar.
Gracias por vuestra atención
Ascensión Tejerina
Ex Gran Maestra GLSE